« La non-violence, ça s’apprend ! »
L’association « Ne touche pas à ma vie » organise le samedi 18 novembre 2017 à partir de 9h des Rencontres-débats ayant pour thème la banalisation de la violence, en particulier auprès des jeunes, et les moyens d’y remédier. Son titre : « La non-violence, ça s’apprend ! ».
Au Collège Pierre Gassendi, vous allez échanger et partager vos expériences et points de vue autour d’interventions, de table-rondes, d’animations, pour les grands et les moins grands.
Tout au long de la journée, des intervenants de différentes disciplines – Pierre Toussaint Caviglioli, avocat ; Jean-François Bernardini, auteur-compositeur-interprète, président de l’ONG Umani ; Olivier Maurel, écrivain ; Marie-Jeanne Trouchaud, thérapeute ; Roseline Roy, éditrice –, se succèderont afin de débattre largement et ouvertement de la question et de réfléchir à des actions à mener pour préserver les jeunes des impacts de la violence sur leur vie et les accompagner dans leur apprentissage d’un monde pacifique.
« La non-violence, ça s’apprend ! » se veut le premier événement d’une longue série visant à rompre avec le fatalisme que pourrait inspirer l’actualité : une violence banalisée au point d’être considérée comme « normale » par la plupart des jeunes. Présente partout, y compris en milieu rural, elle est brutale et excessive, quotidienne, et les réactions pour y faire face sont diverses : se résigner, se protéger, avoir peur, observer ses manifestations de façon passive,… ou réagir. Des outils existent pour débattre de la violence au sein et en dehors des établissements scolaires, entre jeunes, entre jeunes et parents, entre jeunes et professionnels de l’éducation, entre parents et professionnels, entre citoyens. L’éducation à la non-violence représente alors une piste pour avancer vers plus de respect de soi et des autres. C’est le pari pris par « Ne touche pas à ma vie » qui lance un appel à tous les établissements scolaires et à tous les citoyens de la région, souhaitant se joindre à sa démarche et créer des ateliers où les paroles, les pratiques, les expériences pourraient s’échanger.
Participation libre.