Il doit y avoir un Ravi à Noël !

novembre 2009
Si votre mobilisation se poursuit au même rythme, il y aura un Ravi à Noël et en 2010. A situation exceptionnelle, dispositif exceptionnel. Nous consacrons notre « grosse enquête » à ce mensuel et à l'association qui l'édite. Un exercice de transparence pour dessiner, avec vous, ce à quoi pourrait ressembler l'avenir.

Stop ou encore ? C’est la question que nous vous avons posée début octobre. Assaillis par les petites galères accumulées, la baisse générale des ventes dans la presse, la fin de certaines aides à l’emploi, nos problèmes chroniques de trésorerie nous ont rattrapés. Au point d’être dans l’obligation de trouver 30 000 euros d’ici fin décembre pour sauver le titre. En moins d’un mois, vous avez été nombreux à nous dire haut et fort « encore ! ». Grâce à vos dons, vos abonnements, nous avons réuni près de 10 000 euros : soit un tiers du montant nécessaire rassemblé durant un tiers du temps dont nous disposions. Fin octobre, près de 150 nouveaux lecteurs ont ainsi choisi de s’abonner, souvent en optant pour une formule de soutien et pour une longue durée. Façon de nous dire avec clarté qu’ils croient au futur de ce mensuel atypique. Un grand merci !

L’objectif n’est donc pas encore atteint mais en bonne voie de l’être. La mobilisation de ceux qui se sont déjà manifestés a permis d’imprimer ce numéro et de préparer celui de décembre. Celle de ceux qui vont s’abonner ces prochains jours va nous aider à apurer nos comptes et à attaquer l’année 2010 avec des moyens toujours modestes mais en pouvant enfin faire des projets pour développer le mensuel régional « qui ne veut pas baisser les bras ». Nous publions, page 9, un appel d’une centaine d’artistes, gens de lettres ou de médias, affirmant la nécessité que ce journal vive. Bis repetita : un grand merci !

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C’est quoi l’enjeu ? Sauver et donner les moyens d’exister à un journal différent dans le paysage monolithique de la presse régionale. Vous faire plaisir aussi, espérons, en nous encourageant à persévérer dans le devoir d’irrévérence qui donne sa saveur particulière à notre ligne éditoriale. Car si le Ravi souhaite être un espace privilégié de débats, un mensuel qui informe avec rigueur et sérieux, il veille à ne jamais se prendre trop au sérieux. Ce qui fait peut-être de lui, à sa façon, un antidote à la sinistrose économico-politico-sociale.

Que notre avenir soit dans vos mains est une excellente nouvelle. La période de fortes turbulences que nous traversons nous rappelle avec force une évidence : une presse libre ne peut pas se dispenser de lecteurs engagés. Soyons un peu lourds puisque le moment l’exige. Cet engagement passe par une case indispensable : l’abonnement. 22 euros pour 368 pages annuelles, 7 centimes la page, c’est le coût minimum pour que cette histoire se poursuive. La nôtre. Votre histoire si vous le décidez.

Michel Gairaud

AU SOMMAIRE

■ Le côté « phynances » ■ Des journaux pas pareils ■ Diffusion : un sport de combat ■ le Ravi de A à Z ■ J’y pense en me rasant ■ Tribune : un journal, un projet ■ Tenez bon ! ■ Appel pour qu’il y ait un Ravi à Noël

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