Y'a de la houle

mars 2021 | PAR Léa Mormin-Chauvac

Elle ne reflue pas, la quatrième vague féministe – c’est le nom controversé que des chercheuses et chercheurs donnent au renouvellement de l’intérêt pour les luttes féministes. Et les projets éditoriaux qui l’accompagnent non plus. Après Gaze Magazine ou Women Who Do Stuff, c’est au tour de la revue trimestrielle La Déferlante d’éclore grâce à une campagne de financement participatif.

Fondée par les journalistes Lucie Geffroy (ex Courrier International et Le Monde) et Marie Barbier (L’Humanité), la productrice Marion Pillas et la communicante Emmanuelle Josse, La Déferlante publiera tous les trois mois « une multiplicité de formats journalistiques pour raconter les révolutions féministes« , avec pour ambition d’inviter lectrices et lecteurs à « poser leur smartphone« . Le comité de rédaction est composé de chercheuses, journalistes et militantes. Et Mediapart, en plus de la soutenir financièrement, publiera régulièrement les contenus de la revue.

La première mouture propose un entretien croisé entre l’écrivaine Annie Ernaux et la cinéaste Céline Sciamma, des collaborations de la romancière Alice Zeniter, la sociologue Kaoutar Harchi ou la philosophe Manon Garcia, une interview de la documentaliste Amandine Gay ou encore un récit graphique de la lutte des femmes de Plogoff contre une centrale nucléaire.

La Déferlante est disponible en librairies le 4 mars, avec possibilité de la commander sur le site www.revueladeferlante.fr, 19 euros un numéro.