Le Ravi de plâtre : Arlette Salvo

février 2021 | PAR Sébastien Boistel

C’est vrai que cette année, à l’aune de ce qu’a été 2020 et de ce qui se profile, l’exercice traditionnel des vœux, c’était coton. Arlette Salvo, la maire (LR) de La Ciotat, le sait d’autant mieux que, jusque-là adjointe aux finances, elle a été bombardée en pleine pandémie première magistrate suite à la démission de Patrick Boré devenu sénateur. Celle qui vient de Normandie et qu’on surnomme la « discrète » assurait vouloir faire de La Ciotat une « ville apaisée ».

Raté ! Car son service de com’ a frappé un grand coup ! « Après cette année de stress, La Ciotat vous offre un instant de détente » clame l’affiche où l’on voit de dos et en maillot de bain une jeune femme, les fesses posées à la surface de l’eau. « Et parce qu’il en faut pour tout le monde », la version masculine en bermuda sur la plage façon « Alerte à Malibu ». Explosion de commentaires sur les réseaux face à une com’ bien sexiste. Même les médias nationaux s’en empareront. Et l’édile, interpelée par son opposition, de rester droite dans ses bottes : « Un côté sexiste ? Cela ne m’a même pas effleuré l’esprit. En matière de droits des femmes, La Ciotat n’a pas de leçons à recevoir. »

Quant au coût de cette campagne, madame « le » maire (elle y tient, paraît-il, dixit La Provence) enfonce le clou. En expliquant que la ville « aurait pu distribuer quelques paniers solidaires de plus. Nous avons fait un choix ». Qu’on se le dise : à La Ciotat, le boulot d’Arlette, c’est de vendre aux publicitaires du temps de « Salvo » disponible !