le Ravi de A à Z

novembre 2009
Le mensuel régional « qui ne baisse jamais les bras » : qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ?

A comme abonnement

Soulignons par un calcul purement égoïste (Adam-smithien) que l’abonnement fait du Ravi une lecture d’un rapport qualité / prix rare : 22 euros pour 308 pages annuelles, c’est 7 centimes la page. Le bulletin est page 24.

B comme bénévole

Le journal est réalisé pour beaucoup bénévolement. Impossible en effet, à ce jour, de payer tout le monde ! Mais, pour une part, c’est aussi un choix : celui d’offrir par exemple un espace à des journalistes salariés par ailleurs qui, avec un pseudo, peuvent s’exprimer en toute liberté dans nos colonnes.

C comme contrôle technique

Notre « contrôle technique de la démocratie » : la page 3 du Ravi où l’on photographie tous les mois le fonctionnement d’un conseil municipal ordinaire…

D comme dessin

Il y a de moins en moins de dessins de presse. Pourtant, ils sont pour nous un indicateur de l’impertinence des journaux. Nos dessinateurs ont carte blanche pour exprimer partis pris et mauvaise foi. Pourvu qu’ils soient drôles (notion certes très relative) et qu’ils respectent les personnes.

E comme enquête

Nous nous efforçons de publier des enquêtes documentées, contradictoires, vérifiées. Tous les mois, dans le Ravi une « grosse enquête » est consacrée à une actualité ou un sujet sur lequel nous voulons mettre l’accent… du sud.

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F comme fond

Notre envie est d’offrir un espace de débats, capable sans prétention d’aborder des dossiers de fond. Quitte à prendre le « risque » de parler de sujets réputés dans les rédactions non « vendeurs » parce que trop complexes ou rébarbatifs. le Ravi, le mensuel rigolo qui ne craint pas si nécessaire d’être chiant !

G comme gourmet

Vous avez déjà préparé une recette de la chronique « cuisiner, c’est déjà résister » ? Exercice conseillé à tous les gourmets.

H comme hypnose

Je suis détendu. Je suis bien. Je remplis le bulletin d’abonnement au mensuel le Ravi, page 24. Je suis heureux.

I comme irrévérence

L’irrévérence est le maître mot de notre ligne éditoriale. Difficile sans être prétentieux de se décréter « irrévérencieux ». Nous nous fixons un devoir d’irrévérence à l’égard des pouvoirs économiques, médiatiques, politiques…

J comme journalisme

le Ravi n’est pas réalisé que par des gens qui font profession de journalisme. Mais dans une société où communicants et experts font le spectacle, ce mensuel cherche à renouer avec les fondamentaux d’une corporation décriée, souvent à juste titre : collecter, vérifier l’information et en rendre compte avec indépendance.

K comme kyrielle

Sans vouloir vous noyer sous une kyrielle de mots, le Ravi a une audace suprême : écrire des articles de plus de trois lignes. Tous les spécialistes affirment pourtant qu’il faut faire court. Très court.

L comme lecteur

le Ravi propose à chaque lecteur d’être co-propriétaire du journal mais aussi un de ses acteurs : en informant la rédaction, en diffusant le titre, en faisant vivre l’association qui édite le mensuel. Et, à l’occasion, en écrivant des articles.

M comme militant

Nous privilégions le débat aux affirmations de principe. le Ravi n’a pas de programme ou de solutions clefs en main à proposer. Nous sommes des militants… de l’info. (Cf « O comme objectif »)

N comme niveau

Promis. On va s’efforcer de monter le niveau.

O comme objectif

Nous voulons rompre avec le ton insipide et faussement « objectif » de nombreux médias. En assumant des rubriques volontiers pamphlétaires, en décrivant sans fard des faits parfois dérangeants. Sans nous définir, pour autant, comme un journal d’opinion .(Cf « M » comme militant)

P comme proximité

Pour nous, information de proximité ne rime pas avec querelles de clochers, championnat du nombrilisme, presse de comptoir. le Ravi fait le choix de parler de Nice à des Marseillais, de Toulon à des Avignonnais, d’Arles à des Dracénois et ainsi de suite…

Q comme quiproquo

Levons un quiproquo. le Ravi n’est pas un bulletin paroissial. Pourquoi ce nom ? C’est un clin d’oeil à la crèche provençale. Un santon y représente toujours un « Ravi », les bras levés. Une sorte de fada du village, de naïf ébahi. Et si c’était un sage ?

R comme rencontres citoyennes

Autour du Ravi, la Tchatche, qui édite le journal, multiplie les « rencontres citoyennes » et les interventions dans les débats publics, sur les ondes de la FM, dans les collèges et les lycées, dans les prisons…

S comme satire

Nous voulons être un journal sérieux qui ne se prend pas au sérieux.

T comme crash-test

Tous les mois, notre « crash-test de la culture » interroge les politiques culturelles en Paca. Et ce n’est pas toujours de la confiture !

V comme voyage

le Ravi a l’âme nomade. 2 à 3 fois l’an, la rédaction « crèche » dans une ville de la région pour réaliser un numéro spécial. Ravissant bien entendu.

W comme whisky

Il n’y a pas que le pastis dans la vie !

X comme xénophobie

Nous donnons la parole à toutes les sensibilités politiques. Mais nous n’inviterons jamais à la Grande Tchatche, notre émission sur la FM marseillaise, des représentants d’extrême droite dont la xénophobie est le fonds de commerce.

Y comme yuppie

Pas de yuppie parmi les trois salariés (dont deux journalistes) du Ravi. Ils touchent royalement un Smic amélioré.

Z comme zapping

L’époque est au zapping. Textes et images circulent à flux tendu. Pour le meilleur… et pour le pire. L’idée du Ravi : prendre le temps d’enquêter, d’écrire, de lire, de découvrir, de s’informer…

Michel Gairaud

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