Formule 1
Le diable n’y va pas pour s’habiller… Les Prahda (programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile) ont vu le jour en 2017 suite à un appel d’offre lancé par l’Etat. Un nouveau sigle dans la jungle des « dispositifs d’accueil pour personnes en demande d’asile » comme les CADA (Centre d’accueil pour demandeurs d’asile), les HUDA (Hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile) ou encore les CPH (Centre provisoire d’hébergement).
Ces Prahda ont été pensés au moment du démantèlement de la « jungle » de Calais et de l’évacuation des camps de réfugiés de la Porte de la Chapelle à Paris. Mais aussi pour permettre à l’État de réaliser des économies sur des nuits d’hôtel très chères. Des hôtels F1 de périphérie, tous gérés par l’association Adoma, acquis auprès du groupe Accor suite à un appel d’offre de l’Etat grâce à un montage financier de 100 000 millions d’euros sur 10 ans, apportés par la Caisse des dépôts, Aviva, la BNP… Il existe 36 Prahda en France (3 en Paca) pour 3760 places.