Eugène Caselli

avril 2009

Eugène Caselli est le nouveau président de Marseille Provence Métropole. Avant d’accéder à la tête de l’agglomération marseillaise, c’était un homme discret, chargé de gérer dans l’ombre la puissante fédération socialiste des Bouches-du-Rhône pour le compte de Jean-Noël Guérini. Il n’avait jamais été élu. Je vous parle d’un temps désormais révolu. Les Marseillais peuvent désormais admirer Eugène sur près de 300 affiches placardées sur les abribus. Motif de cette déferlante publicitaire ? La création d’une police de la propreté forte de 31 agents assermentés pour verbaliser tous les auteurs d’incivilités. Il y a cinq ans, la mairie UMP de Marseille s’était déjà payée une imposante campagne de communication annonçant la verbalisation des contrevenants. Résultat : moins de 60 PV sur un an. Eugène Caselli assure que sa police n’a rien à voir car les nouvelles recrues « ne ferons que ça». Sous le slogan futé « votre ville au sens propre », le président de MPM pose les bras croisés, un grand sourire aux lèvres. Comme un air de déjà vu. Bon sang, mais c’est bien sûr ! Monsieur propre ! Le chauve débonnaire et musclé, le bon génie des ménagères de moins de 50 ans. C’est à lui que s’identifie Eugène Caselli. Les communicants lui ont-ils vraiment expliqué que « Monsieur Propre » est devenu une icône gay ?

M.G.

S’il était un animal : Un bousier S’il était une chanson : « Merde in France » S’il était un objet : Une motocrotte S’il était une devise : « Rien ne sert de courir, il faut nettoyer à point » S’il était un film : « Une femme de ménage »

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