Le bilan carbone du Ravi

décembre 2019 | PAR Sébastien Boistel

le Ravi, un journal pas pareil ? Pas gagné ! C’est un journal imprimé certes sur du papier recyclé mais pour lequel, à la base, il faut couper des arbres. Et ne parlons pas du parcours de nos journaux, qui, quoique imprimés à Vitrolles, grimpent en région lyonnaise pour être ensuite dispatchés dans les kiosques de la région. Pour nos abonnés, le parcours est moins chaotique. Mais les exemplaires se retrouvent emballés dans un vilain film plastique. Quant au virage numérique, il est loin d’être sans conséquence sur notre empreinte carbone : on sait l’énergie consommée par les serveurs et autres appareillages qui font tourner le web.

Et les conditions de fabrication ? Certes, la modicité de nos moyens alliée au manque de temps font qu’on réfléchit à deux fois avant de se déplacer. Las ! Dans une région où le maillage est loin d’être parfait, on n’a souvent pas d’autre choix que la voiture. La seule journaliste exemplaire en la matière a une excuse en béton : elle n’a pas le permis ! Et elle travaille désormais en indépendante à la pige…

Un journaliste qui reste à la rédaction pollue moins ? Pas sûr. Car notre local est, malgré le double vitrage, une passoire énergétique avec un petit côté « grotte », d’où des radiateurs et des lampes qui tournent à fond. Alors, il y a parfois un côté dérisoire à éteindre l’ordinateur de l’un, la lampe de l’autre. Comme ce tupperware à côté de la machine à café où l’on met le marc qui, jadis, servait à du compost et qui finit, désormais, à la poubelle. La bonne nouvelle, c’est que l’on trie un peu plus. Et que l’on va jusqu’à mutualiser autant le lavage des torchons que les stagiaires !

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